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Sécheresse et piscines

  • Photo du rédacteur: ROMAIN CHANUT
    ROMAIN CHANUT
  • 21 juil.
  • 2 min de lecture

Sécheresse et piscines : concilier plaisir et responsabilité en période de crise hydrique


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Les épisodes de sécheresse sont de plus en plus fréquents et intenses en France, en particulier durant les mois d’été. Dans ce contexte, les propriétaires de piscines privées se retrouvent parfois au cœur d’un débat : est-il raisonnable de remplir sa piscine quand l’eau se fait rare ? Peut-on concilier confort estival et respect de l’environnement ? Voici quelques éléments pour mieux comprendre les enjeux et adopter les bons réflexes.



💧 Pourquoi les piscines sont pointées du doigt ?



La consommation d’eau liée aux piscines privées est souvent perçue comme excessive. Pourtant, les chiffres méritent d’être nuancés. En moyenne, une piscine de taille standard (8x4 m) contient environ 50 m³ d’eau, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une famille de 4 personnes pour les toilettes.


Il faut également rappeler qu’une piscine ne se remplit qu’une fois par an (voire moins), et que son entretien, bien géré, nécessite relativement peu d’eau. Le vrai problème réside donc moins dans la quantité que dans le moment et le lieu de cette consommation : en période de sécheresse, chaque goutte compte.



📉 Les restrictions d’eau : que dit la loi ?



En période de sécheresse, les préfets peuvent prendre des arrêtés de restriction d’usage de l’eau. Ceux-ci varient selon les départements et les niveaux d’alerte :


  • Niveau vigilance : aucune interdiction, mais appel à la responsabilité.

  • Niveau alerte : interdiction de remplissage de piscines privées supérieures à 1 m³.

  • Niveau alerte renforcée : restrictions plus sévères, y compris pour les piscines collectives.

  • Niveau crise : toutes les utilisations non prioritaires sont interdites.



Il est donc essentiel de consulter régulièrement les arrêtés préfectoraux dans votre commune.



🌿 Des gestes responsables pour continuer à profiter de sa piscine



Même en dehors des périodes de restriction, certains réflexes permettent de réduire l’impact environnemental de sa piscine :


  1. Utiliser une bâche ou un volet roulant pour limiter l’évaporation (jusqu’à 90 % d’économie d’eau).

  2. Entretenir correctement l’eau pour éviter les vidanges inutiles.

  3. Installer un système de récupération des eaux de pluie (avec précaution, car l’eau doit rester propre).

  4. Surveiller les fuites : un petit suintement peut engendrer une grande perte sur le long terme.

  5. Choisir un volume de piscine adapté à ses usages réels.



🏖️ Et si on repensait l’usage de la piscine ?



La piscine peut aussi devenir un lieu de partage collectif (entre voisins, amis ou famille), réduisant ainsi le nombre de bassins nécessaires pour un même quartier. Certaines collectivités encouragent déjà cette mutualisation ou proposent des aides à la rénovation pour des piscines plus sobres en eau.



🌍 En résumé



Posséder une piscine en période de sécheresse n’est pas forcément incompatible avec un comportement écoresponsable. Tout est une question de mesure, de timing et de bon sens. En respectant les consignes locales et en adoptant les bons gestes, chacun peut continuer à profiter de sa piscine tout en préservant une ressource précieuse : l’eau.




👉 Astuce pratique : pour savoir si votre commune est concernée par des restrictions d’eau, consultez le site officiel : propluvia.developpement-durable.gouv.fr





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